No HIV-Positive MSM in Screening
In part four of PHP's series on LGBT health in Senegal, Association Prudence connects key populations to LGBT-friendly health services for testing and helps to refer HIV-positive MSM for treatment.
Djamil Bangoura, president of Association Prudence, Senegal’s largest LGBT health and human rights advocacy group, lists HIV prevention and treatment for men who have sex with men (MSM) as one of the organization’s most urgent priorities. Even though systematic homophobia in Senegal limits the organization’s ability to improve health outcomes for the LGBT community, Prudence organizes HIV testing for MSM by using its network of 500 members.
“We need to be careful, but not so careful that we can’t take action on the ground,” Bangoura said. “We’re careful, but we take actions for key populations. We target the community in which we are a part of, the LGBT population.”
Prudence connects key populations to LGBT-friendly health services for testing and helps to refer HIV-positive MSM for treatment.
“We’re here as an organization to sensitize and to organize testing zones, and if we test one of our brothers who is positive, we try to counsel him so that he knows it’s not the end of the world,” Bangoura said. “He can live like everybody.”
Amadou, a member of Prudence, took part in a recent HIV testing and sensitization campaign with key populations in Dakar. Prudence frequently hosts these screenings for the LGBT community.
“By the grace of God, we had zero cases, and that’s a victory for us as the LGBT community to know that people took precaution against this disease,” Amadou said.
Although he explains that no men tested positive for HIV during this one screening, the HIV prevalence is 44% among Senegalese MSM 25-years and younger and 38% among MSM 25-years and older.
“We’re here as an organization to sensitize and to organize testing zones, and if we test one of our brothers who is positive, we try to counsel him so that he knows it’s not the end of the world,” Bangoura said. “He can live like everybody.”
The Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS) Key Populations Atlas, a new visualization tool, allows users to navigate country-specific data on populations particularly vulnerable to HIV. These key populations include sex workers, people who inject drugs, transgender people, prisoners, and MSM.
UNAIDS maps eight indicators of key population health in countries where data sources are available. These indicators estimate HIV prevalence, population size estimate, condom use, HIV testing rates, ART coverage, denied health services, a measure of fear of seeking health services, and health laws.
Because UNAIDS estimates the HIV prevalence at 0.5% in the Senegalese general population, these data reveal disparities in HIV rates in the country.
“We went to battle,” Amadou said. “We fight, but I don’t think from now until 2020 we’ll have what we want. We hope with all our heart, but we can say that we’re truly vulnerable.”
The UNAIDS Key Populations Atlas indicates 72.6% of Senegalese MSM use condoms and 41.9% are tested for HIV. Notably, the average HIV prevalence among MSM was 18.5% in 2013 and 41.9% in 2014 and 2015, though it ranges depending on age.
Bangoura worries for MSM who are not tested for HIV and for those who are not included in UNAIDS estimates. He knows the stories of men who flee Senegal seeking refuge abroad in countries like Morocco and Mauritania.
“We realized there have been a lot of loss of life,” Bangoura said. “There are a lot of displacements.”
Editor’s Note: This is part four in a Public Health Post series about LGBT health in Senegal. Click here to read parts one, two, and three. The informants’ names are changed to protect their safety. Interviews were conducted in French and translated to English.
Version française : Zéro cas de VIH chez les HSH sénégalais
Djamil Bangoura, président de l’Association Prudence, le plus grand groupe de défense de la santé et des droits de l’homme LGBT au Sénégal, indique que la prévention de VIH et le traitement du VIH des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) est l’une des priorités les plus urgentes de l’organisation. Cependant l’homophobie systématique au Sénégal limite la capacité de l’organisation à améliorer la santé de la communauté LGBT. Prudence organise le dépistage du VIH pour les HSH en utilisant son réseau de 500 membres.
« Nous devons être prudents, mais pas si prudents que nous ne pouvons pas prendre des mesures sur le terrain » a dit Bangoura. « Nous sommes prudents mais nous prenons les mesures pour les populations clés. Nous ciblons la communauté dont nous faisons partie, la population LGBT. »
Prudence relie les populations clés aux services de santé amicaux à la population LGBT pour se faire dépister et pour référer les HSH séropositifs au traitement.
« Nous sommes ici en tant qu’organisation pour sensibiliser et organiser des zones de dépistage. Si nous testons l’un de nos frères qui est séropositif nous essayons de le conseiller afin qu’il sache que ce n’est pas la fin du monde » a dit Bangoura. « Il peut vivre comme tout le monde. »
Amadou, membre de Prudence, a participé à une campagne récente de dépistage du VIH et de sensibilisation avec des populations clés à Dakar. Prudence organise fréquemment ces dépistages pour la communauté LGBT.
« Par la grâce de Dieu nous avons eu aucun cas et c’est une victoire pour nous en tant que communauté LGBT de savoir que les gens prenaient des précautions contre cette maladie » a dit Amadou.
Bien qu’il explique qu’aucun homme ont testé séropositif lors de ce dépistage, la prévalence du VIH est de 44% chez les HSH sénégalais de 25 ans et moins et de 38% chez les HSH de 25 ans et plus.
L’atlas des populations clés du programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) permet aux utilisateurs de naviguer des données spécifiques au pays sur des populations particulièrement vulnérables au VIH. Ces populations clés incluent les professionnels du sexe, les gens qui se droguent, des transgenres, prisonniers et les HSH.
L’ONUSIDA indique huit indicateurs de la santé de population clé au pays dans lesquels des sources sont disponible. Ces indicateurs estiment la prévalence du VIH, la taille de la population, l’utilisation du préservatif, les taux de dépistage du VIH, la couverture des traitements ARV, privés de services de santé, une mesure des barrières de l’accès aux soins de santé et les lois en ce qui concerne la santé.
ONUSIDA estime la prévalence du VIH à 0,5% chez la population sénégalaise et ces données révèlent des disparités du taux du VIH au pays.
« Nous allions à la bataille » a dit Amadou. « Nous luttons mais je ne pense pas qu’à partir de maintenant jusqu’à 2020 nous aurons ce que nous voulons. Nous espérons avec tout notre cœur mais nous pouvons dire que nous sommes vraiment vulnérables. »
L’atlas des populations clés de l’ONUSIDA indique que 72,6% des HSH sénégalais utilisent des préservatifs et 41,9% sont dépistés pour le VIH. De plus, la prévalence moyenne du VIH chez les HSH était de 18,5% en 2013 et de 41,9% en 2014 et 2015, bien qu’elle varie selon l’âge.
Bangoura s’inquiète pour les HSH qui ne sont pas testés pour le VIH et pour ceux qui ne sont pas inclus dans les estimations de l’ONUSIDA. Il connaît des histoires d’hommes qui fuient le Sénégal pour chercher refuge à l’étranger dans des pays comme le Maroc et la Mauritanie.
« Nous nous sommes rendus compte qu’il y a eu beaucoup de pertes de vies » a dit Bangoura. « Il y a beaucoup de déplacements. »
Note de l’éditeur: Cela est la partie quatre d’une série sur la santé des LGBT au Sénégal. Cliquez ici pour lire les parties un, deux, et trois. Les noms des informateurs sont changés pour protéger leur sécurité. Des entretiens ont été menés en français et traduits en anglais.
Featured Image: An HIV/AIDS message on the exterior wall around a hospital in the Casamance regional capital of Ziguinchor, Senegal. © 2006 Sara A. Holtz, Courtesy of Photoshare